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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 18:00

 

 

 

 

Passé simple, imparfait ou présent

Peu nous importe le temps que j'emploie

Puisque c'était juste entre toi et moi

Qu'est née l'émotion de cet instant

 

Cogne, cogne mon cœur et étouffe ma voix

Saigne mon cœur car tu emplis mes bras

Cherchent mes yeux car je ne bouge pas

Tremble mon corps avant que je te vois

 

Cogne, cogne mon cœur et étouffe ma voix

Saigne mon cœur jusqu'au bout de mes doigts

La foule me saoule et m'ôte mes forces

Je m'amenuise, me vide et m'écorce

 

Cogne, cogne mon cœur et étouffe ma voix

Parmi toutes ces silhouettes sans toi

Je me recueille de l'espoir fou de toi

Que ce hall de gare te livre à moi

 

Cogne, cogne mon cœur et étouffe ma voix

Saigne, saigne mon cœur car tu emplis mes bras

Glisse, glisse mon pas car soudain je te vois

Tremble, tremble mon corps de joie et d' émoi

 

Pleure, pleure mon cœur et étouffe ma voix

Nos corps se bercent plus qu'ils ne s'étreignent

Nos corps balancent, dansent en un seul chœur

Comme la marée emporte les nageurs

 

Tes yeux, ton visage, tes mains, ton cœur

Mes yeux, mon visage, mes mains, mon cœur

Terre, Mer tournent au dessus des clameurs

Gare, port, c'était notre temps et notre heure

 

Passé simple, imparfait, ou présent

Peu nous importe le temps que j'emploie

Puisque le souvenir vit au présent.

 

 

 

 

 

 

V.V

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